La sécurité avant tout !
Nos ouvriers sont formés et officiellement agréés pour placer eux-mêmes les dispositifs de sécurisation et systèmes d’accès qu’ils emprunteront par la suite. Tout cela dans le but d’éviter tout risque d’accident ou de chute dangereuse. Afin de vérifier la conformité aux normes de l’installation, nous faisons toujours appel à un organisme de contrôle officiel (OCB ou Vinçotte).
Nos diverses sécurisations
En fonction de la configuration des lieux et des besoins, nous installons différents types de sécurisations :
- points d’ancrage permanent fixés dans un mur pour une seule personne (enrouleurs, absorbeurs d’énergie, anti-chutes sur corde, etc.) ;
- points d’ancrage provisoires mobiles ;
- lignes de vie provisoire sou définitives fixées à la toiture, à des ponts roulants, à la terrasse, aux plafonds ou aux fenêtres ;
- rampes d’accès si la toiture n’est pas ou difficilement accessible ;
- filets anti-chutes ;
- échelles fixes ou provisoires ;
- garde-corps autoportants ou fixes (ancrés dans les maçonneries).
Que dit la loi belge en ce qui concerne la sécurité du travailleur sur les toits ?
Le Décret Arbo stipule dans son article 3.16 que le risque de chute doit être évité en s’assurant tout d’abord que le lieu de travail offre une sécurité collective aux couvreurs. Cela implique l’installation d’un garde-corps permanent ou d’une bordure de toit d’au moins 1 mètre de haut. Si le système de sécurité collectif est inexistant ou impossible à installer et si les travaux à réaliser sur la toiture sont peu fréquents et de courte durée, une sécurisation individuelle est suffisante.
Aussi, conformément au règlement 3.16, il est légalement obligatoire de sécuriser un lieu de travail contre les risques de chute lorsque des travaux sont à exécuter à 2,5 mètres de hauteur et plus. Si la hauteur est inférieure à 2,5 mètres, la sécurisation est indispensable uniquement si des circonstances augmentent les risques de chute (travaux au-dessus de l’eau, éléments pointus, présence de circulation routière, …).
Par ailleurs, la loi belge impose une série de conditions de sécurité à respecter pour les travaux sur les toits :
- Si la zone de travail est localisée à 4 m ou plus du bord du toit, un marquage à 4 m du bord du toit est suffisant ;
- Dans le cas où la zone de travail se situe à 2 m ou plus du bord de la toiture, une clôture mobile érigée à 2 m du bord du toit suffit ;
- Si la zone de travail est localisée à moins de 2 mètres du toit, des équipements antichute fixes d’au minimum 1 m de haut (rampes ou garde-corps) doivent être installés en bordure de toiture.
Le bord du toit doit être équipé d’une rampe ou d’un garde-corps d’au moins 1 m des deux côtés de l’accès au toit, et le passage d’une échelle au toit doit être sécurisé.